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Chroniques d'une immortelle bien mortelle
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3 septembre 2004

Ma chef et moi : Mise en situation d'un calvaire

  Voici une note qui va un peu me servir de défouloir contre une personne à qui j'en veux vraiment beaucoup. Etre rancunière n'était pas trop dans ma nature, mais au fil du temps et des expériences on "apprends" malheureusement à le devenir.
Finalement je vais peut-être l'écrire en plusieurs fois car il y a beaucoup à dire...

  Ceci dit je pense que j'ai quelques bonnes raisons de lui en vouloir. Il s'agit de mon ex-chef d'agence.
Lorsque j'ai pris mon poste à la Caisse d'Epargne, je suis arrivée dans l'agence à laquelle j'étais affectée en janvier. Je fus acceuillie par la personne qui tenait alors l'acceuil, et qui allait très vite devenir mon "ptit bichon", une collègue géniale avec qui je me suis très bien entendue de suite.  A peine plus agee que moi, elle était dans cette agence depuis quelques temps déjà et surtout titularisée. Pour ma part, je n'avais qu'un cdd de 6 mois pour commencer mais j'étais très motivée pour apprendre vite et faire mes preuves sachant que la titularisation était une possibilité pour moi.
Il s'agissait de ma première expérience dans ce secteur, et il s'avère que je n'ai aucun diplome dans le commerce, c'était donc une chance inespérée pour moi et il fallait que je fasse vite mes preuves. Petite précision: je n'y connaissais rien, je partais vraiment de zéro.
Nous étions 5 en tout dans l'agence, petite agence donc, mes deux autres collègues me furent présentés, aucun problème avec eux non plus.

Premier contact avec A. (que je ne nommerai pas mais si elle passe par là j'espère qu'elle se reconnaitra pour savoir tout ce que je pense d'elle), femme d'une trentaine d'années, d'apparence charmante et dynamique, tout ce qu'il y a de plus agréable. En apparence. Son bras droit S. , même type de personne, mais en plus adorable et en plus abordable puisqu'elle n'a pas le même rapport hiérarchique vis à vis de moi. C'est une collègue, pas un supérieur.
Les trois premiers mois se passent à merveille. J'apprends beaucoup, je découvre le métier et cela me plait, j'aime beaucoup le contact clientèle, ces derniers sont satisfaits du travail que je fais pour eux. A. est contente, S. aux anges .et moi je m'épanouis.
Seule ombre au tableau, mon "ptit bichon" qui ne va pas très bien. Elle me dit qu'elle subit une sorte de harcèlement moral de la part de notre chef. J'avoue que j'ai du mal à la croire. Elle est si charmante avec tout le monde.
Puis, un soir , une fois l'agence fermée, j'assiste à une scène qui me donne à réfléchir.
A. déboule de son boulot comme une furie (endroit où elle passe la majeure partie de la journée enfermée bien sur) , attrape le trieur de mon ptit bichon , et déchire une bonne partie des papiers qu'il contenait. Bien sur, il y avait des papiers persos.
Un peu interloquée par la scène, je me demandais quelles étaient les raisons qui motivait l'attitude d'A. vis à vis de mon petit bichon. A priori , A. est sortie de ses gonds car mon ptit bichon avait omis de ranger une affiche qui trainait dans l'agence. Là j'avoue que j'ai commencé à me poser sérieusement des questions.
Plus les jours passaient, plus je voyais mon amie arriver l'angoisse au ventre, ne sachant ce que lui réservait la harpie.
Et en observant j'ai pu constater que A. et S. (mon cul et ma chemise) avaient des attitudes plus que désobligeante envers mon ptit bichon : réflexions mesquines, coups en douce comme planquer des papiers dont elle avait besoin, enfin des comportements qui me faisaient halluciner de plus en plus.
Jusqu'au jour où, mon ptit bichon a demandé à changer d'agence, et heureusement pour elle sa demande a été acceptée.
J'étais très attristée de son départ mais je n'imaginais pas à quel point ce départ allait chambouler les choses me concernant. Il est vrai que pour ma part je n'avais eu aucun soucis avec A. jusqu'au départ de mon p'tit bichon en Avril...
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Commentaires
H
elle arrive je suis en train de l'écrire
K
La suite !
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