29 octobre 2004
Angoisses journalières
J'ai retrouvé des textes que j'ai écrit lorsque j'avais une quinzaine
d'années , c'est plutot étrange de se relire après toutes ces années et
surtout de constater quelle vision des choses on pouvait avoir. J'étais
un peu torturée je crois...
Le matin je me réveille , en pensant à tout à rien. Le soir quand je m'endors, je pense à ce que me réserve demain. La vie n'est qu'une longue suite d'obstacles, à parcourir, à éviter, à contourner. Je croise des gens dans la rue, ils marchent droit devant eux. Tout comme moi, je sens la peur, la peur d'aller en avant. Comme si un pas de plus pouvait les tuer, comme si un pas de plus pouvait changer leur destinée. Toute cette peur de l'inconnu dans leur regard. Cette crainte d'une fatalité imprimée par le hasard. Et tout les jours je croise ces gens, et tout comme eux je ressens, cette horrible chose qui pèse sur eux. Cette peur de choisir, choisir de vivre ou se laisser mourir. Et là alors, ils attendent, et j'attends avec eux. Dans un seul but : être heureux. Mais c'est en vain, et le temps passe , comme un doux rêve qui défilerait amèrement. La vie n'est qu'une chimère.Au final, il ne nous reste rien. Rien que des prières et des angoisses journalières.
Cox - Des hommes de passage Nous ne sommes que des hommes de passage... Comme l'éclair, comme l'éclair d'un orage
Le matin je me réveille , en pensant à tout à rien. Le soir quand je m'endors, je pense à ce que me réserve demain. La vie n'est qu'une longue suite d'obstacles, à parcourir, à éviter, à contourner. Je croise des gens dans la rue, ils marchent droit devant eux. Tout comme moi, je sens la peur, la peur d'aller en avant. Comme si un pas de plus pouvait les tuer, comme si un pas de plus pouvait changer leur destinée. Toute cette peur de l'inconnu dans leur regard. Cette crainte d'une fatalité imprimée par le hasard. Et tout les jours je croise ces gens, et tout comme eux je ressens, cette horrible chose qui pèse sur eux. Cette peur de choisir, choisir de vivre ou se laisser mourir. Et là alors, ils attendent, et j'attends avec eux. Dans un seul but : être heureux. Mais c'est en vain, et le temps passe , comme un doux rêve qui défilerait amèrement. La vie n'est qu'une chimère.Au final, il ne nous reste rien. Rien que des prières et des angoisses journalières.
Cox - Des hommes de passage Nous ne sommes que des hommes de passage... Comme l'éclair, comme l'éclair d'un orage
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