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Chroniques d'une immortelle bien mortelle
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31 octobre 2004

Tyler Durden says : Use Soap

J'aime pas le dimanche. Enfin ça depend des dimanche, mais en général ils sont plutot moroses et synonyme de hyper-non activité. Ceci dit on peut tout de même trouver des avantages à ces dimanches.

A force de parler de schyzophrénie et autres réjouissances de ce type, je viens de ressortir mon dvd de Fight Club. Edward Norton vient à peine de commencer son speech. Un revolver dans la bouche. Prélude à Tyler Durden, Marla Singer, et les protubérances mammaires graisseuses de Bob. Insomnies.
Voilà une des raisons pour lesquelles j'aime parfois le dimanche, car c'est un jour où l'on peut se permettre de larver sur un canapé, calfeutré entre ses 4 murs, à se laisser absorber dans un film vu, revu et rererevu pour la énième fois. Le tout sans culpabiliser bien sur. C'est surement la seule raison qui pourrait me faire apprécier un tant soi peu le dimanche.

"Perdre tout espoir, c'était ça la liberté"



On peut se demander légitimement ce qui m'attire dans ce film. Très controversé d'ailleurs. Violence gratuite. Critique facile. La violence qui s'émane de Fight Club n'a rien de gratuit. Elle est peut-être dérangeante. Mais en rien, gratuite. Et puis l'anonymat du héros peut-être dérangeante aussi. Un anonyme parmi les anonymes. Dévoré par une société de consommation où le consommateur se fait lui même consommer. Une vie parmi tant d'autres où l'attente que quelquechose se produise, n'importe quoi mais quelquechose qui peut rompre la monotonie. Un crash en avion, une rencontre impromptue.
Une société dans laquelle les moyens de communication se multiplient mais à son détriment engendrant une solitude plus profonde que jamais.



Au delà de toute espérance, Tyler fait son entrée. Personnage subversif, qui pisse dans la soupe, insère des images pornos dans les dessins animés, et emmerde cette société.
De cette rencontre atypique entre deux hommes que tout oppose et que tout semble pourtant vouloir rapprocher va naitre le Fight Club. Ce qu'est précisément Le Fight Club,je vous laisse le découvrir à travers le film. Une chose est sure, ce qui dérange c'est qu'ici on tape sur tout et sur tout le monde. Tout les moyens sont mis en oeuvre pour faire sortir ces anonymes de leur léthargie. Ils n'ont ni dieu, ni maître et cela en devient presque jouissif de voir ces personnages bousculer les idées reçues et faire chier la société, cette société qui est la source même de leur léthargie.

Plus qu'une claque, Fight Club est un coup de poing dans la figure qui laisse un bel oeil au beurre noir indélibile. Brad Pitt est diaboliquement séduisant, Norton divin dans sa composition d'un personnage ordinaire qui au fond ne fait que péter un cable à juste titre.



Règle n1 : On ne parle jamais du Fight Club
Règle n2 : On ne parle JAMAIS du Fight Club  
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Commentaires
H
C vrai , j'aime pas les dimanche veille de lundi travaillé en fait, le jour férié ça fait toute la différence ;p En plus me suis meme levée tot pr regarder fight club en boucle... c'est dire!
S
Dimanche c'est bien, surtout enchainé avec un lundi férié. et un lundi férié c'est utile pour glander et regarder Figh Club en boucle. Ah oui, c'est vrai, on n'a pas le droit d'en parler chuuuuuuuuuuutttttt :)
Chroniques d'une immortelle bien mortelle
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